En 2018, la Dr Stella Nyanzi a écrit un poème sur le président de l’Ouganda qui l’a conduite en prison. Elle y a refusé la libération sous caution et s’est dévêtue au tribunal lorsque son audience s’est mal déroulée. En 2020, elle a quitté la prison de haute sécurité pour femmes de Luzira avec une couronne sur la tête et une ceinture « fuck oppression » sur le corps. Peu après, elle a annoncé qu’elle se présenterait aux élections législatives.

Le film la suit tout au long d’une campagne trépidante marquée par les brutalités policières, l’excitation, la pression de ses enfants et des masses qu’elle veut délivrer de la pauvreté et de la mauvaise gouvernance. Au terme d’une campagne longue et épuisante, ses enfants sont malheureux, son amant l’a abandonnée et elle est hantée non seulement par la perte de l’élection, mais aussi par sa propre histoire. L’insécurité permanente la pousse à fuir le pays pour offrir un lieu sûr à ses enfants, laissant derrière elle son amant qui vient de renouer avec elle.

 

We would like this film to inspire oppressed peoples of the world especially those on the margins of society such as women, ex-prisoners, nonbinary and queer people to find communities of support and to realise that an activist does not have to be like a superhero but can be an ordinary person like them, the way Stella Nyanzi is. Our film covers themes related to the intersection between human rights and sexuality, gender, democracy, police brutality, right to protests, right to assemble, freedom of speech, writers' rights, among others and we would like to create a global conversation about these with specific activist groups.