Big Little Women parle de la rébellion et de la détermination de trois générations de femmes qui se sont battues contre le patriarcat et dont la liberté a été menacée ; un documentaire aux émotions mêlées, action et réflexion, passé et présent. Nawal Al Saadawi, âgée de 90 ans, est écrivain, psychiatre et militante des droits de la femme. Nawal raconte sa liberté à travers son histoire personnelle et son esprit révolutionnaire. Elle se bat encore aujourd’hui pour les droits des femmes. En parlant de sa propre histoire, ainsi que de celle de son père et de sa mère, Nadia Fares explore la notion de patriarcat des deux côtés de la Méditerranée et juxtapose avec humour deux cultures très différentes : Berne et Le Caire. Dans la foulée de l’échec du Printemps arabe, Nadia Fares a présenté un film sur le patriarcat dans les Balkans. Big Little Women peint une mosaïque touchante de ces femmes rebelles sous la forme d’une lettre imaginaire que Nadia Fares envoie à son père, décédé au Caire en 2014.

This film is aimed at a large audience, since it is a topical societal issue which concerns us all. The film is for those interested in history (thanks to the testimony of Nawal el Saadawi), the history of Arab countries, women, members of associations fighting for gender equality, to those active in foreign policy, to Swiss people, Egyptians, cinephiles, festival-goers, TV viewers (RTS, Arte). At the beginning of the 1970s, Nawal El Saadawi, a strong figure of the feminist movement and a doctor in Egypt, published a work entitled “Women and Sex”. This book has proved very popular with young people. To this day, it remains subject to censorship. It is in this post-Arab Spring context that binational director Nadia Fares, wishes to approach, through her own gaze, the notion of patriarchy between Switzerland and Egypt. The film supports the cause for women’s freedom and equality around the world.