Forcées de fuir leur pays après la prise de pouvoir par les talibans en 2021, quatre dirigeantes afghanes s’efforcent de maintenir l’attention sur la crise en cours, tout en faisant face à ce que cela implique de voir leur pouvoir usurpé et deux décennies de progrès démantelées. Depuis leurs lointains pays d’exil, ces quatre dirigeantes – anciennes parlementaires, ministres et journalistes – assistent au dépouillement par les talibans du droit des femmes et des jeunes filles à l’éducation, au travail et à la participation à la vie civile. N’étant plus en position d’influence, elles sont obligées de se réinventer afin de poursuivre la lutte pour un Afghanistan libre et juste. Ces femmes parviendront-elles à atteindre leur but alors que l’attention du monde entier est tournée vers le prochain article et que même la plus grande superpuissance s’est avouée vaincue ?

When US and allied forces transferred power to the Taliban in August 2021, the international community robbed Afghan women of their fundamental rights and freedoms. Afghanistan is the only country in the world where girls older than 12 cannot go to school. Women are no longer free to visit parks or gyms; they are banned from working for NGOs and the UN. With each Taliban decree, human rights advocates have called for gender apartheid to be listed as a human rights crime. Our overarching campaign goal is to better Afghan women's lives and give Afghan women a voice in the diplomatic discussions that will decide their fate. With goals ranging from changes in international law to fundraising for Afghan girls' education, we aim to connect with a wide variety of partners to safeguard the status of women everywhere.