Résistances féministes et LGBTQIA+ face au fascisme

Résistances féministes et LGBTQIA+ face au fascisme Le gouvernement italien de Giorgia Meloni, du parti « post-fasciste » Fratelli d’Italia, a retiré les droits de milliers de parents homosexuels, revendiquant d’accorder « la priorité à la famille traditionnelle ». Piotr Tolstoï, le vice-président de la Douma a déclaré que « les LGBT, ce ne sont pas de pauvres homosexuels ou des lesbiennes contre qui, comme on nous dit, la Russie a décidé de se battre. C’est un projet bien organisé et planifié pour saper les sociétés traditionnelles de l’intérieur. »

Partout en Europe les partis d’extrême droite connaissent un regain de popularité et accèdent aux structures de pouvoir. Des dérives rappelant que le fascisme s’insère dans les sphères politiques, juridiques et médiatiques, mais également dans les sphères de l’intime. En première ligne de ces politiques répressives, les identités queers pourraient-elles être une force de résistance contre le fascisme ?