En Papouasie-Nouvelle-Guinée, la zone Hides 4 tire son nom de Jack Hides, un explorateur blanc qui a découvert du gaz en cherchant de l’or en 1935. Après sa découverte, prêtres et colons s’installent, introduisant de nouvelles lois, croyances et langues. En 2009, ExxonMobil débute l’exploitation du gaz, s’associant avec le gouvernement pour privatiser la vallée. Ils promettent la prospérité aux 60 000 Hulis résidents, qui échangent leurs terres contre des parts dans l’entreprise, fragmentant ainsi leurs terres traditionnelles. Hides 4, nom de la quatrième parcelle, devient le nom permanent du village, niché entre des montagnes couvertes de forêts. Près de l’usine, la famille Wabiria vit sur un terrain réduit par ExxonMobil, en attente de leur « investissement ». La fratrie, reflétant la nation, est soumise à des pressions rappelant des drames shakespeariens, avec des rivalités fraternelles et des rancœurs tribales évoquant la guerre.

We see this film both as a cinema work and as a political act. It aims to reach several circles. We would like to spark reflection in Western countries on the true costs of the use of natural resources that have become essential to our lifestyles, but that we often take for granted. This film could spur viewers to reflect on our collective responsibility, to take action to denounce environmental and human rights abuses in developing countries. We also hope this film can be useful in the Pacific region to raise questions about the relevance of global and alternative development paths. It is also aimed at communities pressured to enter into the cash economy.