Nouvelle année scolaire, nouveaux films !
À l’occasion de la rentrée des classes, plusieurs films ont été ajoutés sur la plateforme de visionnage Écoles. Nous sommes ravies de partager avec vous cinq films qui ont fortement marqué notre programme scolaire et été vus par des centaines d’élèves, dans nos salles ou en aulas.
édition 2024
Comment le conflit en Ukraine menace-t-il les droits fondamentaux des enfants ?
Ivan Ostrochovský et Pavol Pekarčík
Photophobia
SLOVAQUIE, RÉPUBLIQUE TCHÈQUE, 2023, 70’, VO UKRAINIEN, STFR
Ukraine, février 2022, Niki, 12 ans, et sa famille sont contraints de fuir leur domicile et de s’abriter dans la station de métro de Kharkiv pour se protéger de la guerre. Niki est contraint de faire de la station de métro son terrain de jeu, car le monde extérieur et la lumière du jour est synonyme de danger. Alors qu’il erre sans but parmi les wagons abandonnés et les quais occupés, Niki rencontre Vika, 11 ans, et un nouveau monde s’ouvre à lui. À hauteur d’enfants et sous la lumière des néons, Photophobia montre le quotidien de nombreuses personnes confinées dans des stations de métro.
Ce film a reçu le Prix du Jury des jeunes – Documentaire au FIFDH 2024.
Ivan Ostrochovský et Pavol Pekarčik sont deux réalisateurs et producteurs. Après avoir dirigé plusieurs courts-métrages documentaires et séries, ils réalisent leur premier long-métrage documentaire, Velvet Terrorists, qui a été présenté en avant-première à la Berlinale en 2014.
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Comment la préservation de l’environnement contribue-t-elle à la sauvegarde de la culture et de l’identité du peuple autochtone Sámi ?
Le peuple Sámi vit en majorité au nord du Cercle Polaire. Leur territoire, s’étend des côtes de l’Atlantique Nord en Norvège, à la presqu’île de Kola au Nord de la partie occidentale de la Russie. Cette région de 260 000 km² s’étend sur 4 pays: Norvège, Suède, Finlande, Russie.
Dans cette région transnationale, le peuple autochtone Sámi assiste à la dégradation progressive des ressources naturelles de cet espace par les industries notamment forestières qui, combinée au réchauffement climatique, nuit à la biodiversité et au mode de vie traditionnel local.
Anne Marte Blindheim
Rahčan / Ella’s Riot
NORVÈGE, 2022, 72′, VO NORVÉGIEN/SÁMI, STFR
Ce documentaire retrace le parcours de la chanteuse norvégienne Sámi, Ella. Lorsqu’une société minière menace la terre et l’eau des Sámis, elle décide de quitter la ville pour sauver sa terre natale. Avec des activistes, Ella s’engage pour protéger cet environnement et bloquer l’exploitation minière. Malgré tous les défis rencontrés, Ella refuse d’abandonner son combat. Parce que chaque victoire pour l’environnement est temporaire – mais chaque perte est permanente, Ella’s Riot nous montre jusqu’où la musique, l’amour et la solidarité peuvent vous emmener.
Anne Marte Blindheim est une journaliste et réalisatrice de films documentaires norvégienne. Elle a obtenu une licence en journalisme à OsloMet en 2005. Avant de se lancer dans le documentaire, elle a travaillé plusieurs années comme reporter et rédactrice d’articles d’opinion dans la presse quotidienne. Rahčan – Ella’s Riot est son premier long métrage documentaire.
édition 2025
Comment la liberté d’expression à travers l’art permet l’émancipation des femmes coptes ?
Ce film est accompagné d’un dossier d’analyse cinéma, à retrouver dans sa fiche pédagogique !
Nada Riyadh et Ayman El Amir
Les Filles du Nil
ÉGYPTE/FRANCE/DANEMARK/QATAR/ARABIE SAOUDITE, 2024, 52′, VO ARABE, ST FRANÇAIS
Dans une petite ville isolée et conservatrice du sud de l’Égypte, cinq jeunes coptes se rebellent pour former une troupe de théâtre de rue exclusivement féminine. Rêvant de devenir comédiennes, danseuses et chanteuses, elles défient leurs familles et les habitant·es de la région avec des performances qui choquent. Tourné pendant quatre ans, Les Filles du Nil suit le passage à l’âge adulte de ces jeunes femmes, montre leurs rêves et leurs peurs et met en évidence les inégalités de genre qu’elles subissent. Dans une société ouvertement machiste où leur futur rime avec mariage précoce et travail ménager, ces femmes parviennent à trouver un petit espace de liberté dans l’art qu’elles pratiquent.
Nada Riyadh et Ayman El Amir sont deux réalisateur·ices égyptien·nes. Iels ont réalisé le documentaire Happily Ever After, présenté en première mondiale à l’IDFA en 2016. Nada Riyadh a également réalisé le court métrage Fakh, sélectionné à La Semaine de la Critique en 2019. Ayman El Amir est aussi consultant scénariste pour plusieurs festivals internationaux. Leur documentaire Les Filles du Nil a remporté l’Oeil d’or au Festival de Cannes en 2024, et le Grand Prix de Genève au FIFDH 2025.
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Comment le peuple Kukama résiste-il pour préserver son territoire et son identité ?
En 2024, on compte 10’762 personnes qui se définissent comme étant Kukama-kukamiria, et leur territoire s’étend sur 4 pays : le Brésil, la Colombie, le Venezuela et le Pérou. L’étendue de ce peuple sur quatre pays soulève la question de notre conception des frontières : ce qui constitue une frontière pour nous ne l’est pas nécessairement pour les populations autochtones.
Ce film est accompagné d’un dossier d’analyse cinéma, à retrouver dans sa fiche pédagogique !
Stephanie Boyd et Miguel Araoz
Karuara, People of the River
PÉROU, 2024, 55’, VO ESPAGNOL/KUKAMA-KUKAMIRIA, STFR
Le peuple Kukama-Kukamiria est un peuple autochtone présent aux abords des fleuves Marañon, Tigre, Urituyacu, Ucayali et Huallaga au Pérou et en Colombie. Iels se sont établi·es aux bords des rivières en raison de leur lien avec celle-ci; elle est au centre de leur vie humaine et spirituelle. Les Kukama-Kukarima sont constamment menacé·es, et leurs territoires subissent des déversements de pétrole, ainsi qu’une exploitation massive des forêts et de leurs ressources. Tandis que les entreprises étrangères gagnent des millions grâce aux ressources de l’Amazonie, les communautés autochtones manquent d’infrastructures de base, telles que des écoles, des soins de santé et de l’eau potable.
Stéphanie Boyd a co-réalisé ce film-documentaire avec Miguel Araoz, artiste d’animation. Ensemble, iels ont mené ce projet avec Leonardo Tello, un journaliste Kukama-kukamiria et directeur de la Radio Ucamara, ainsi qu’avec Mariluz Canaquiri Murayari, présidente de la Fédération des Femmes Autochtones Kukama-Kukamiria. Iels ont créé un documentaire animé qui met en valeur la culture de ce peuple, tout en lançant un appel d’urgence pour la préservation de l’Amazonie.
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Quelles solutions face au dérèglement climatique ?
Nicolas Brown
Blue Carbon
ÉTATS-UNIS/SÉNÉGAL/VIETNAM/FRANCE/COLOMBIE/BRÉSIL 2024, 59’, VO ANGLAIS, PORTUGAIS, VIETNAMIEN, ESPAGNOL, WOLOF, STFR
Ce documentaire, tourné aux États-Unis, au Sénégal, au Viêt Nam, en France, en Colombie et au Brésil, met en lumière le potentiel des océans pour capter davantage de carbone présent dans l’atmosphère que ne peuvent le faire les forêts tropicales : on l’appelle le carbone bleu. On le retrouve dans les mangroves, les marais salants et les herbes marines. Dans ce documentaire alliant musique et science, la DJ Jayda Guy et le chanteur Seu Jorge nous montrent l’importance d’écouter la nature pour préserver notre planète.
Nicolas Brown est un réalisateur et producteur de documentaires primé, ayant remporté 4 Emmys, 2 BAFTAs et plus de 65 prix de festivals. Il est connu pour ses films engagés sur l’environnement, tels que The Serengeti Rules, Blue Carbon et The Letter, ainsi que pour ses séries documentaires à succès comme H2O: The Molecule That Made Us et Earth: A New Wild.
Jayda Guy est spécialiste en toxicologie environnementale et une DJ qui a notamment été nommée aux Grammy Awards. Selon elle, il n’y a pas de frontière entre ces deux domaines : son premier album, Significant Changes, sorti en 2019, est une ode à son mémoire de master qui met en scène des sons de baleines.