Sélection Impact Lab 2026
Le programme du FIFDH destiné aux professionnel·les revient pour une 8e édition ! Les Impact Days proposent des événements publics inspirants, en ligne et en présentiel à Genève, ainsi qu’un programme annuel de formation – Impact Lab – pour les projets cinématographiques internationaux. Nous sommes ravi·es d’annoncer les 12 projets sélectionnés pour 2026.
La section du FIFDH destinée aux professionnel·les, Impact Days, propose un programme de formation annuel intense et international : l’Impact Lab.
Chaque année, nous sélectionnons des projets documentaires convaincants à travers le monde et, pendant plusieurs mois, nous formons les équipes de réalisation à l’élaboration d’une stratégie d’impact. Lorsque les équipes viennent à Genève en mars, nous les mettons en relation avec des dizaines d’ONG, d’organisations internationales et de philanthropes.
Cette année, nous avons reçu près de 200 candidatures provenant de 70 pays, représentant les cinq continents.
Découvrez notre comité de sélection ici.
De cyclistes palestiniens amputés qui tentent de représenter leur pays sur la scène internationale, aux communautés mexicaines productrices d’avocats qui résistent face à la demande mondiale, de la protection du patrimoine culturel autochtone en Inde, à la promotion des droits des patient·es atteint·es du VIH en Albanie, d’une nouvelle génération du Myanmar qui se bat pour reconstruire le pays sans armes, aux enfants ukrainien·nes qui expriment leurs souvenirs après avoir échappé aux camps de rééducation russes, en passant par les groupes suprémacistes blancs dans les zones rurales des États-Unis et bien d’autres encore, notre sélection parcourt le monde pour relayer et agir sur des questions urgentes.
Vous trouverez plus de détails ci-dessous et dans notre catalogue en ligne, conçu pour les ONG, les organisations internationales et les bailleurs de fonds à impact.
Les 12 projets sélectionnés
Gaza Sunbirds
de Flavia Cappellini (Italie)
Quand un jeune cycliste amputé et son équipe de coureurs cyclistes poursuivent leur rêve de représenter la Palestine sur la scène internationale, leur mission débutée il y a six ans devient une question de vie ou de mort alors que les bombes s’abattent sur Gaza.
Green Gold
de Selim Benzeghia (France) et Ivonne Serna (Mexique)
Au Mexique, capitale mondiale de l’avocat, les défenseur·euses des terres et les producteur·rices locaux·ales sont confronté·es à la violence des cartels, à la déforestation et aux choix de chacun·e, alors que la demande mondiale pousse leurs communautés au bord du gouffre.
Green Is the Fire’s Tint
d’Arya Rothe (Inde), Isabella Rinaldi (Italie) et Cristina Hanes (Roumanie)
À travers le combat personnel de Somi, une ancienne rebelle maoïste, le film appelle à une action collective pour protéger les terres, la qualité de vie et le patrimoine culturel vivant des communautés autochtones du centre de l’Inde.
Olimbi – Mother Courage
de Karlo Mlinar (Croatie)
En 2003, Olimbi Hoxhaj découvre qu’elle et ses enfants sont séropositifs en Albanie. Aucun traitement n’est disponible. Confrontée à la stigmatisation, à la négligence institutionnelle et au silence patriarcal, elle est aujourd’hui devenue une voix majeure pour les droits des patient·es vivant avec le VIH.
Confidential Project
par un collectif afghan de cinéastes
Ce documentaire retrace les scènes clandestines de la résistance historique des femmes dans un Kaboul occupé.
The Blue Sweater With a Yellow Hole
de Tetiana Khodakivska (Ukraine)
Grâce à un accès sans précédent à des enfants ukrainien·nes qui ont échappé aux camps de rééducation russes, ce film les montre en train d’exprimer et de dessiner leurs souvenirs traumatisants. Leurs croquis se transforment en animations qui les aident, ainsi que nous, à comprendre l’endoctrinement.
The Quiet Part
de Rachel Lauren Mueller (États-Unis)
Lorsqu’un groupe païen suprémaciste blanc s’implante dans une paisible ville agricole américaine, cela déclenche une lutte intense pour déterminer qui a le droit d’y appartenir, lançant ainsi un avertissement inquiétant sur la normalisation de l’extrémisme.
This Is Not a Civil War
d’Oliver Petrie (France)
Hnin, une militante du Myanmar qui s’était réfugiée en Thaïlande après le coup d’État de 2021, retourne clandestinement dans son pays. Dans la jungle, elle rencontre des jeunes qui, sans armes, soignent, éduquent et informent pour reconstruire une société démocratique.
UFO
d’Anonyme
Ce projet est confidentiel ; nous ne pouvons donc pas divulguer davantage d’informations pour le moment. Nous contacterons les organisations et fondations concernées afin d’organiser des réunions directes avec les équipes du projet.
War on Women
de Maris Salumets (Estonie)
Lorsqu’elle découvre l’allégeance de sa mère à un mouvement d’extrême droite, la réalisatrice Maris Salumets se lance dans une quête mondiale pour dénoncer un réseau international qui démantèle la démocratie et les droits des femmes sous le couvert des « valeurs familiales traditionnelles ».
Water Is Coming
de Lansana Mansaray (Sierra Leone)
Ce projet est confidentiel ; nous ne pouvons donc pas divulguer davantage d’informations pour le moment. Nous contacterons les organisations et fondations concernées afin d’organiser des réunions directes avec les équipes du projet.
Women and War
d’Elwira Niewiera (Pologne)
Trois femmes ukrainiennes, survivantes de la captivité et des violences liées à la guerre, suivent une thérapie pour soigner leurs traumatismes de guerre. Une histoire féminine forte, qui témoigne de la résilience, de la force et de la détermination à se reconstruire après les blessures de la guerre.