Violences sexistes : en finir avec le silence et la honte Plusieurs procès récents ont marqué l’opinion publique, en exposant des violences longtemps tues ou ignorées. Les femmes ont toujours parlé, mais leurs voix étaient souvent réduites au silence, méprisées ou discréditées. Ces violences ne sont pas des faits isolés : elles reflètent une « banalité du mal » profondément ancrée dans nos structures sociales. Qu’il s’agisse de sphères familiales, professionnelles ou institutionnelles, ces actes sont normalisés et les responsables protégé·es. Rompre ce cycle implique non seulement de transformer les institutions, mais aussi de changer les mentalités pour entendre, croire et protéger celles et ceux qui dénoncent ces violences. Une société plus juste et équitable ne pourra advenir sans une rupture avec ce statu quo.