The Myth of Monsters suit Beatrice, une femme autiste diagnostiquée tardivement qui approche de ses 40 ans, un cap qu’elle n’aurait jamais pensé franchir. Sa vie a été marquée par des diagnostics erronés, un internement psychiatrique injustifié et des traumatismes. En tant que militante, Beatrice se bat pour un changement systémique, mais derrière son image publique, elle est en proie à la douleur et à l’isolement. N’ayant pas accès à la justice pour les traumatismes qu’elle a subis, ce film est sa façon d’imaginer sa propre justice. Tournant l’objectif de sa caméra vers elle-même, elle explore la dualité entre son engagement public et ses luttes privées, à la recherche de réponses et de vérité. Beatrice se demande si son activisme l’a vraiment aidée ou s’il lui a coûté plus qu’il ne lui a apporté. De sa propre voix, elle offre un regard brut et sans concession sur l’émancipation, la survie et les sacrifices que font les femmes comme elle pour trouver leur place. 

When I was first suggested for an autism assessment at the late age of 34, I was left to navigate the complexities alone. Like me, many others are left to face a world where autism in females is misunderstood and often misdiagnosed. Societal biases further complicate this, leaving women and girls like me to live like ghosts. Our struggles and disabilities are dismissed or misunderstood and come at great personal cost. Disabled women are also the most vulnerable to sexual violence and abuse and we live 20 years less than those without a disability. As an Asian woman, my experiences are further coloured by cultural and societal expectations. This film is for another girl to know that she is not alone, that she is seen, and that she belongs just as she is.