En quête d’amour et d’aventure, Aminata (13 ans) émigre à Freetown, mais à la place, elle se retrouve exploitée par un proxénète qui forme une famille avec des jeunes filles comme elle. À 17 ans, Aminata s’échappe de la ville et retourne chez sa grand-mère. Ce n’est cependant pas sans remords qu’elle à laissé ses amies et veut y remédier. De retour en ville, Aminata patrouille dans les rues malfamées et approche ses amies dans les ruelles sombres, mais elle a l’impression qu’il n’y a pas d’échappatoire. Elles ont besoin d’un endroit sûr pour se rétablir. Il y a une école de surf à Bureh Beach, dirigée par son amie Kadiatu. En surfant dans l’océan, elles se sentent libres, s’approprient à nouveau leur corps. Aminata se précipite dans les vagues. L’océan accueille les enfants des rues. La guérison commence.

Around 2,500 minors live day and night on the streets of Freetown. 47% of girls around the age of 18 have a child or are pregnant because of rape, prostitution, or misinformation. Thanks to Bayo Bayo Baby, young girls escape this life of abuse, take control over their bodies to heal and dream atop of a surfboard. In a country where infant mortality is 40%, the highest in the world, the surf school is the first step of our campaign to protect local childhood in coordination with Don Bosco Fambul, the local NGOs successfully helping children in distress. Last year, they helped 2,500 children with shelter, legal aid, therapy, family reunification and health support.