Laboratoire culturel, le Festival part à la rencontre de tous les publics

Au-delà d’un Festival de films et d’un forum, le FIFDH est devenu un laboratoire culturel qui rayonne. Dès le 13 février, le Festival part à la rencontre des publics dans des centres de détention, en milieu hospitalier ou dans les centres d’hébergement pour personnes migrantes et ouvre ses séances et débats à des personnes en situation de précarité.
Nathalie Fontanet et Yves Daccord à Champ-Dollon et à la Brenaz
« Nos interventions dans les lieux de privation de liberté sont un pont entre l’extérieur et l’intérieur, une aventure humaine où les frontières et les différences n’existent plus. Le cinéma a la particularité de rassembler et de pousser les murs » souligne Claudia Dessolis, qui est à l’origine de ces projets au FIFDH.
Dès le 13 février, des personnes détenues à Champ-Dollon, La Brenaz et La Clairière visionnent des films et participent à des débats. Ils et elles ont cinq semaines pour décerner un prix remis lors de la clôture officielle du Festival. Cette année, la Conseillère d’État Nathalie Fontanet, le Directeur général du CICR Yves Daccord, le cinéaste Antoine Russbach et l’actrice Pauline Schneider interviendront notamment dans ces établissements.
L'artiste Prune Nourry dialogue avec les patient·es des HUG
Le FIFDH travaille également conjointement avec les HUG. Dans le cadre de Artopie, un projet HUG - Children Action avec le soutien de la Fondation d'Harcourt, il propose durant cinq semaines des films et discussions dans les services de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Cette année, une projection du film Serendipity, produit par Darren Arronofski et Angelina Jolie et réalisé par l’artiste plasticienne de renommée internationale Prune Nourry, rassemblera dans le grand auditoire des HUG public du festival et patient·es du Centre des cancers et du Centre du sein des HUG. Prune Nourry répondra aux questions du public après la projection.
Ouvrir le Festival à toutes et tous : les billets suspendus
Le Festival propose des «billets suspendus», offerts librement par des mécènes afin de favoriser l'intégration de tous les publics. Les lieux centraux du FIFDH sont ainsi fréquentés par 400 bénéficiaires de l’Aide sociale, de l’Hospice général, ou d’associations travaillant avec des personnes en grande précarité.
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Photo: Ruth Dreifuss dialogue avec des personnes détenues à Champ-Dollon lors du FIFDH 2019. Crédit photo: Etat de Genève