La résilience des Libanais·es mise à l’épreuve
En 2024, le Liban subit une nouvelle guerre entre Israël et le Hezbollah. Une de plus. Ce conflit, non désiré, a provoqué des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacé·es. Ce nouveau choc en ravive d’autres, comme la guerre civile (1975-1990) ou encore l’explosion du port de Beyrouth, qui ont laissé la société épuisée et bouleversée. Il a accru la pauvreté dans un pays marqué par la crise financière du tournant des années 2020. Comment faire face pour ne pas s’effondrer ? Quels sont les ressorts de cette résilience trop souvent sollicitée : la solidarité, l’esprit de résistance ou la justice ?
Peter Harling
Directeur du centre de recherche Synaps
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Andrea Fahed
Protagoniste de To Close your Eyes and See Fire
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Sabyl Ghoussoub
Écrivain, journaliste et photographe
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Dina Hajjar
Responsable du bureau de Caritas Suisse au Liban
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La discussion est interprétée en anglais et en français
To Close your Eyes and See Fire
Beyrouth est en ruine. L’explosion du port de la ville a provoqué un traumatisme collectif chez la population. Il y a Aya, réfugiée syrienne ; Selim, artiste et activiste ; la famille Aladdin en deuil ; Yasmin, qui répond aux appels d’une ligne de prévention au suicide ; et Andrea, qui croit fermement que la ville va se remettre sur pied. Pendant ce temps, une tension latente persiste dans le port et les Beyrouthin·es hésitent entre rester ou partir. Sur une période de trois ans, le film suit une population dévastée par ce drame à la répercussion internationale. To Close Your Eyes and See Fire est une mosaïque poétique sur le vide laissé par une tragédie, mais aborde aussi les questions sans réponses qui hantent encore la ville.
Jakob Carl Sauer
Von Leffern/Sauer
